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INTERVIEW - LES LULLIES

Dernière mise à jour : 11 juil. 2023



Formé à Montpellier par 4 potes en 2016, Les Lullies s’inscrivent dans une longue lignée de groupes et artistes, avec un credo simple : monter dans le camion, faire des bornes et jouer du rock’n’roll.


Le premier EP du groupe, enregistré par Marc Hacquet est sorti en février 2017 sur le label barcelonais Discos Meteoro ; le second, enregistré par Lo Spider, est sorti en novembre 2017 chez Slovenly Recordings (USA). Le premier album, toujours enregistré et mixé par Lo Spider, et masterisé par Tim Warren (Crypt Records), sort chez Slovenly Recordings le 5 octobre 2018, accompagné d’un nouveau single.


Le 2e album est le fruit d’un travail un peu différent, là où jusqu’à présent tout était fait dans l’urgence, celui-ci est composé sur un temps plus long, et enregistré entre novembre 2021 et janvier 2022, à Château Vergogne par Maxime Smadja, qui apporte son savoir faire au groupe.


Les Lullies en profitent pour proposer quelque chose d’un peu différent, de plus personnel et décident de tout chanter en français cette fois ci. On y retrouvera des touches de rock Normand (Fixed Up, Dogs, Sub Kids, etc…), du Real Kids, Phil Spector, du glam, de la power pop façon The Records, et toujours quelque part les Saints, le tout digéré et recraché façon Lullies ! Ce disque promet une sérieuse tranche de rock’n’roll !



ANTICHAMBRE EST HEUREUX D'INTERVIEWER THIBAULT (BASSISTE) & MANU (BATTEUR), LORS DE LEUR CONCERT AU MAKEDA LE JEUDI 18 MAI 2023.



ANTICHAMBRE : Comment en êtes-vous venu a monter un groupe ensemble ?


Manu :

Ça fait quinze ans qu’on se connait !

François est de Nimes, Thibault de Montpellier, Roméo et Manu à Ales.


Thibault :

C’est Roméo et moi qui avons démarré, j’avais invité Roméo à jouer de la guitare sur un titre ; à ce moment-là j’habitais à Bordeaux et j’étais revenu vivre dans le Gard, on a joué un peu ensemble, puis on s’est dit « let’s go » !

Manu est arrivé à la batterie, François nous a rejoins juste après.


Manu :

Il y avait aussi Lully de « Tomy & les Cougars » sur Marseille qui était censé faire de la guitare pour nous d’ailleurs, mais finalement il n’a pas pu. Donc on se retrouve une semaine avant le concert, on a pris Francois un peu au dernier moment.

Il a pris la main super vite, il a commencé la guitare avec Les Lullies, c’était sa première fois.



ANTICHAMBRE : Il y a une petite histoire autour du nom les Lullies, pouvez-vous la re-raconter pour nos lecteurs & lectrices ?


Manu :

Justement, il devait jouer avec nous. Finalement il à dû se retirer du projet ; on s’est retrouvé sans nom de groupe, et puisqu’il est venu au concert pour nous soutenir, on s’est dit qu’on allait au moins prendre son prénom.

Il nous a fait une belle fleur. C’est vraiment notre gros pote.



ANTICHAMBRE : Quelles sont vos inspirations directes ?


Manu : On aime beaucoup The Dogs… mais beaucoup de la scène française en général, et Marseillaise aussi.


Thibault : Du Rock Normand, comme Fixed Up, pleins de groupes modernes...

Steve Richards, c’est pas des influences, c’est ce qu’on écoute.




ANTICHAMBRE : Quels sont vos inspirations sur le dernier EP ?


Manu : Des chanteurs français.


Thibault : Ah bah, on est passé sur des chansons en français, donc forcement !


Manu : Sur du 70s / 80s ; automatiquement si on passe en français on était obligé de chercher. On garde toujours notre touche américaine, mais on veut mixer les deux.



ANTICHAMBRE : Pourquoi avoir choisi de chanter en français ?


Thibault : Parce que tu chantes mieux dans ta langue. C’est différent.

Ça nous touche un peu plus que d’habitude. Ce sont des histoires qui nous arrivent, on les raconte plus spontanément.

C’était logique au long terme de passer au français, c’est direct et compréhensible.

Mais dans les pays étrangers, les gens chantent français à nos concerts !

C’est drôle, parce qu’ils baragouinent du français.



ANTICHAMBRE : Musicalement, on part sur de la Power Pop du coup ?


Thibault : Pas tant, on fait du Rock’n’Roll avec des touches de power pop.


Manu : Bah de base, j’aime pas trop la Power Pop, c’est les Marseillais qui m’ont fait aimer ça !


ANTICHAMBRE : Flathead répète souvent que Marseille est la capitale du Power-Pop...


Thibaud : On se détend quand même ! *rire*


Manu : Ah bah, c’est une grosse capitale rock’n’roll français.. ca c’est clair!

Les groupes qui en sortent sont super !



ANTICHAMBRE : Qu’en pensez-vous justement ?


Manu : Elle est géniale la scène marseillaise, elle est grande et dynamique.


Thibault : Nous on adore... Pogy & les Kefars, Flathead, Kael, La Flingue…

mais il y en d’autres, tous sont super !



ANTICHAMBRE : Vous collaborez avec eux ?


Thibault : On a déjà joué avec eux, on s’est croisé sur beaucoup de dates un peu partout en France ou en Espagne ! C’est les copains de toute façon, Rudy nous fait le son ce soir au Makeda par exemple, on collabore au mieux.


Manu : Absolument, Thibault a sortie la compile vinyle « Nuit Blanche » qui regroupe un peu tout les groupes de France, on a beaucoup de marseillais dessus justement !

On se devait de sortir ça, si tu voyais le panel de groupes... Il y en a énormément à Marseille.



ANTICHAMBRE : Vous avez un rapport particulier avec le sud de l’Europe, et notamment l’Espagne...


Manu : C’est totalement vrai. C’est tellement pas la même mentalité qu’en France…

Et pas le même public, les gens se déplacent beaucoup plus & sont plus ouverts.

La mentalité est dingue; le public quoi !

Les gens se mélangent, des gens différents : metal, ska, mods...


Thibaud : Il y a clairement plus de possibilités, plus d’opportunités.

On peut jouer plus fort, faire plus de bordel, c’est cohérent avec notre état d’esprit.


ANTICHAMBRE : Votre plus belle date ?


Manu : Naples & Boston !


Thibaud : Naples c’était grave cool oui ! Le Fuzzville c’était un putain de concert aussi, Fuzzville c’est à Benidorme, en Espagne.

Boston aussi, la folie… la deuxième fois à New York, il n’y avait pas grand monde mais on a fait un concert du feu de dieu !



ANTICHAMBRE : Un moment fort dans votre carrière ?


Manu : Quand Lully a décidé de ne pas faire de guitare…

Nan sans déconner, c’est quand on à signé pour Slovenly Records !


Thibaud : Ca c’était cool pour nous, on à eu la réponse quand on était chez Lou Lenfer… On était comme des gamins, c’était dingue.



ANTICHAMBRE : Un titre qui résonne dans vos têtes en ce moment ?


Thibault : Diver Blue, surtout en ce moment.


Manu : Looney Boys, gros Power-Pop, ça résonne dans nos têtes, c’est des copains !



ANTICHAMBRE : Que faites vous quand vous ne jouez pas ?


Manu : De l’escalade et du vélo.


Thibault : Bah moi je travaille avec des groupes sur la route, je suis Driver & Tour Manager. Donc c’est tout le temps le rock !



ANTICHAMBRE : Trois mots pour le rock ?


Thibault : « c’est - pas - facile »


Manu : Travail, Farine, Pastis



ANTICHAMBRE : Un diner de rêve tout ensemble avec des grosses célébrité du rock ?


Manu : Tony Truant, mais on l’a déjà fait mille fois, et je le ferai encore et encore…


Thibault : Carrément.


Un grand merci au Makeda, Marseille, ainsi qu'aux Lullies pour leurs temps ;

Double merci à Jules Henriel de nous aider autant ;

Triple merci à Sarah de La Méson pour ce superbe événement ;



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Interview réalisé par Margaux Mullet & Chloé Maly.

Photos par Chloé Maly, Randy Loro & Margaux Mullet.




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